Sentiment d’isolement chez les Québécois en raison de l’inflation : la hausse des prix perturbe leur santé mentale et cause de la solitude, de l’isolement, du stress et de l’anxiété

  • Deux répondants sur cinq restent à la maison plus souvent (41 %) et plus d’un quart socialisent moins (27 %) ou passent moins de temps avec leurs amis (26 %) pour économiser.
  • Environ un sur cinq ressent de l’isolement (19 %) ou de la solitude (16 %).
  • Deux sur cinq éprouvent du stress (40 %) et de l’anxiété (37 %) en raison de l’inflation et des taux d’intérêt élevés.
  • Trois sur dix (28 %) paient chaque mois un montant plus élevé en remboursement de leurs dettes, comparativement à il y a un an.
  • Environ un sur cinq (17 %) avoue ne pas bien saisir l’effet de ces hausses sur sa situation financière.

MONTRÉAL (Québec) – Le 27 novembre 2023 – Les pressions inflationnistes ont des répercussions non seulement sur les finances personnelles des Québécois, mais également sur leur santé mentale. Selon un sondage mené récemment par Ipsos pour le compte de MNP Ltée, la hausse des prix et des taux d’intérêt cause un phénomène d’isolement, alors que deux Québécois sur cinq disent rester à la maison plus souvent (41 %) pour économiser. Plus d’un quart socialisent moins (27 %) ou passent moins de temps avec leurs amis (26 %). Environ un sur cinq ressent de l’isolement social (19 %) ou de la solitude (16 %) en raison de la hausse des taux d’intérêt et de l’inflation. Composant constamment avec la crainte de ne pas pouvoir joindre les deux bouts, deux Québécois sur cinq disent que la conjoncture économique accentue leur stress (40 %) et leur anxiété (37 %).

« Les taux d’intérêt élevés et la forte inflation ont des répercussions importantes non seulement sur les finances personnelles des Québécois, mais également sur leur santé mentale. La pression croissante de composer avec la hausse du prix des produits de première nécessité et l’accumulation de dettes suscite beaucoup d’anxiété et de stress, affirme Frédéric Lachance, syndic autorisé en insolvabilité de MNP Ltée à Montréal. Les Québécois délaissent leurs activités sociales et se privent de passer du temps avec des amis et des membres de leur famille pour économiser, ce qui illustre clairement l’isolement causé par l’inflation. »

Trois Québécois sur dix (28 %) paient chaque mois un montant plus élevé en remboursement de leurs dettes, comparativement à il y a un an. Un sur dix (13 %) déclare que ses coûts d’emprunt ont augmenté de 200 $ ou plus par mois comparativement à il y a un an. Deux sur cinq (44 %) estiment qu’ils n’arriveront pas à couvrir l’ensemble de leurs frais de subsistance et de leurs dépenses familiales des douze prochains mois sans s’endetter davantage, soit une hausse de trois points par rapport au trimestre précédent.

« L’endettement peut nous paraître comme un lourd fardeau qui nous sépare de notre famille et de nos amis. Très souvent, les personnes accablées par les dettes se retirent de leurs activités sociales et délaissent leurs relations par honte ou par crainte d'être jugées, explique M. Lachance. Les Québécois qui connaissent des difficultés financières doivent savoir qu’il y a de l’aide à leur disposition et qu’il n’y a pas de honte à y recourir. Personne n’est à l’abri de problèmes financiers. Les syndics autorisés en insolvabilité fournissent des renseignements et un accompagnement en toute impartialité pour les aider à profiter d’un avenir sans dettes. »

L’anxiété à l’égard de l’abordabilité, l’endettement et le manque de connaissances des finances ne font qu’aggraver le stress qu’éprouvent déjà les Québécois à cet égard. Environ un sur cinq (17 %, +2 points) avoue ne pas bien saisir l’effet de la hausse des taux d’intérêt sur sa situation financière. Trois sur cinq (59 %, +5 points) sont préoccupés par l’incidence de la hausse des taux d’intérêt sur leur situation financière. Sans surprise, la vaste majorité des Québécois (84 %, +2 points) disent que, dans ce contexte, ils entendent faire preuve d’une plus grande vigilance dans leurs dépenses.

« Il est essentiel de comprendre les rouages des finances personnelles et de la gestion de l’endettement pour prendre des décisions éclairées, et c’est là où les conseils de professionnels peuvent faire toute la différence. Par exemple, la faillite n’est pas le seul recours pour les personnes fortement endettées. Un syndic autorisé en insolvabilité peut les conseiller sur diverses options, comme la proposition de consommateur, l’établissement d’un budget, la consolidation de dettes et un plan de gestion des dettes », ajoute M. Lachance.

Les Québécois sont également pessimistes quant à leur capacité à composer avec les dépenses imprévues. Environ un quart d’entre eux ne croient pas pouvoir assumer les frais associés aux éléments suivants :

  • une réparation ou un achat de voiture imprévu (27 %, +6 points);
  • un changement dans leur situation familiale, comme un divorce ou une séparation (25 %, +5 points);
  • le décès d’un membre de leur famille immédiate (25 %, +4 points);
  • le règlement des droits de scolarité, pour eux-mêmes ou un proche (28 %, +5 points).

Comparativement à juillet, ils sont beaucoup plus nombreux à croire qu’ils ne pourraient pas composer avec une baisse de revenus attribuable à une perte d’emploi ou à un changement de salaire ou aux conditions de leur emploi saisonnier (30 %, +9 points), ou encore à une absence de trois mois du travail en raison d’une maladie (29 %, +5 points).

Les appels téléphoniques insistants d’agences de recouvrement peuvent également causer du stress pour de nombreux Québécois. M. Lachance précise que l’un des avantages moins connus de la faillite ou de la proposition de consommateur est que les syndics autorisés en insolvabilité communiquent directement avec les créanciers au nom de la personne une fois que le processus est lancé. De plus, ces deux options mettent fin aux saisies sur le salaire et aux appels de créanciers.

Les syndics autorisés en insolvabilité sont les seuls professionnels sous réglementation fédérale pouvant offrir aux gens des solutions à l’endettement afin de les en libérer, notamment la proposition de consommateur et la faillite, et de faire cesser immédiatement les appels désagréables des créanciers.

« Dans de nombreux cas, les gens attendent des années, parfois jusqu’à dix ans, avant de faire appel à un professionnel pour les aider à régler leurs problèmes d’endettement. Durant tout ce temps, ils vivent inutilement dans la crainte constante de recevoir des appels de leurs créanciers, poursuit M. Lachance. Ils doivent savoir qu’ils ne sont pas seuls dans tout ça : il y a de l’aide à leur disposition et il est possible de se sortir de difficultés financières. »

MNP offre des consultations gratuites aux particuliers qui ont besoin d’aide sur le plan financier, partout au pays.

À propos de MNP Ltée

MNP Ltée, division du cabinet comptable national MNP S.E.N.C.R.L., s.r.l., est le plus important groupe de professionnels en insolvabilité au Canada. Depuis plus de 50 ans, son équipe chevronnée de conseillers et de syndics autorisés en insolvabilité travaille avec les particuliers pour les aider à surmonter leurs difficultés financières et à reprendre leurs finances en main. Comptant plus de 240 bureaux d’un océan à l’autre, MNP aide chaque année des milliers de Canadiens aux prises avec d’importants problèmes d’endettement. Visitez notre site Web au MNPdettes.ca pour communiquer avec un syndic autorisé en insolvabilité ou utiliser gratuitement nos outils d’autoévaluation de l’endettement. Abonnez-vous à notre capsule Parlons dettes en trois minutes pour obtenir régulièrement des conseils pratiques sur la gestion des dettes et les finances personnelles.

À propos du sondage

Les résultats du sondage ont été compilés par Ipsos, pour le compte de MNP, entre le 5 et le 8 septembre 2023. Dans le cadre de ce sondage, un échantillon de 2 000 Canadiens d’au moins 18 ans ont été interrogés. Une pondération visant à équilibrer les données démographiques a ensuite été réalisée pour s’assurer que la composition de l’échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et pour fournir des résultats représentatifs de l’ensemble de la population. La précision des sondages en ligne d’Ipsos est mesurée au moyen d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, les résultats se situent à plus ou moins 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, de ceux qui auraient été obtenus si tous les adultes canadiens avaient pris part au sondage. L’intervalle de crédibilité sera plus large parmi les sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être affectés par d’autres types d’erreurs, notamment l’erreur de couverture et l’erreur de mesure.

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