La hausse des taux d’intérêt et de l’inflation pousse les Québécois à faire des choix difficiles pour joindre les deux bouts

Le quart des répondants réduisent des dépenses essentielles comme l’épicerie, les services publics et le logement; deux répondants sur cinq limitent leurs dépenses non essentielles comme les voyages, les restaurants et le divertissement

  • La moitié des personnes sondées (50 %) ressentent déjà les effets d’une augmentation des taux d’intérêt (50 %, +5 points).
  • Quatre répondants sur dix craignent qu’un accroissement des taux d’intérêt puisse les conduire à la faillite (41 %, +6 points).
  • Deux répondants sur cinq limitent leurs dépenses non essentielles comme les voyages, les restaurants et le divertissement (44 %).
  • Le tiers des répondants optent pour des équivalents plus abordables de leurs produits quotidiens (35 %) et le quart utilisent moins souvent leur voiture (24 %).
  • Un répondant sur quatre réduit ses dépenses essentielles comme l’épicerie, les services publics et le logement (25 %).

MONTRÉAL (Québec), le 11 juillet 2022 – Les taux d’intérêt et le coût des produits de première nécessité ont poursuivi leur tendance à la hausse des derniers mois et les Québécois sont pleinement conscients des contrecoups sur leur budget familial. En effet, la moitié d’entre eux, une hausse de cinq points de pourcentage par rapport au dernier trimestre, disent déjà ressentir les effets de l’augmentation des taux d’intérêt, selon le plus récent Indice des dettes à la consommation de MNP, compilé chaque trimestre par Ipsos pour le compte de MNP Ltée.

Nombreux sont ceux qui doivent désormais faire des choix difficiles pour joindre les deux bouts. En effet, deux répondants sur cinq (44 %) affirment réduire leurs dépenses non essentielles comme les voyages, les repas au restaurant et le divertissement, tandis que le tiers (35 %) optent pour des équivalents plus abordables de leurs produits quotidiens et le quart (24 %) déclarent utiliser moins souvent leur voiture. Un répondant sur quatre (25 %) se résigne à réduire ses dépenses essentielles comme l’épicerie, les services publics et le logement. Un seul répondant sur dix (14 %) a la chance de dire que ses dépenses n’ont pas augmenté.

« Quand les Québécois regardent autour d’eux, ils constatent que le coût de la vie ne cesse d’augmenter. Que ce soit l’épicerie, le logement ou encore le prix de l’essence, rien n’y fait exception, note Frédéric Lachance, syndic autorisé en insolvabilité de MNP Ltée à Montréal. Pour payer leurs factures mensuelles, plusieurs ménages québécois ajustent leurs dépenses et les réduisent dans la mesure du possible. Comme la situation risque encore de se détériorer, ils devront couper à contrecœur dans certaines parties de leur budget, voire s’endetter pour joindre les deux bouts. »

Plusieurs indices laissent croire que le reste de l’année ne sera pas de tout repos pour les Québécois. La moitié des répondants (48 %, +2 points) prévoient se retrouver en situation précaire si les taux d’intérêt devaient continuer d’augmenter. Quatre répondants sur dix (41 %) craignent qu’un accroissement des taux d’intérêt puisse les conduire à la faillite, une hausse notable de six points de pourcentage par rapport au dernier trimestre.

Un répondant sur cinq (22 %) admet ne pas être prêt financièrement à une montée des taux d’intérêt d’un point de pourcentage, une hausse de quatre points par rapport au dernier trimestre. En outre, plus de la moitié des Québécois craignent l’incidence de taux d’intérêt majorés sur leur situation financière (54 %, +1 point) et sur leur capacité à couvrir leurs frais de subsistance et leurs dépenses familiales des 12 prochains mois sans s’endetter davantage (55 %, inchangé). La proportion de répondants préoccupés par les contrecoups d’une hausse des taux d’intérêt a augmenté de sept points de pourcentage par rapport à juin 2017.

« Pour contrer l’inflation qui menace d’atteindre un niveau record en 40 ans, une pression grandissante se fait sentir pour des hausses plus brutales des taux d’intérêt. Les Québécois qui n’ont pas les reins assez solides pour encaisser d’autres augmentations pourraient se voir incapables d’honorer leurs obligations de remboursement », prévient M. Lachance.

Bien que la grande majorité des Québécois (80 %, -3 points) manifestent leur intention de dépenser plus prudemment dans le contexte actuel, plus de la moitié (55 %, +2 points) expriment des doutes quant à leur capacité à rembourser des dettes. Deux répondants sur cinq se questionnent sur leur niveau actuel d’endettement (40 %, -2 points) et regrettent les dettes qu’ils ont accumulées (40 %, -3 points).

M. Lachance conseille aux personnes inquiètes de leur situation financière de se tourner vers un syndic autorisé en insolvabilité capable de les aider à trouver la meilleure solution à l’endettement au moyen d’une évaluation confidentielle, objective et personnalisée de leurs besoins.

« Même le budget le plus serré ne permet pas toujours de régler les problèmes financiers d’une personne, précise-t-il. Ceux qui se trouvent dans une situation malencontreuse et qui vivent un important stress financier doivent faire appel à un professionnel en gestion de l’endettement. Seuls les syndics autorisés en insolvabilité proposent une gamme complète de solutions à l’endettement, notamment la proposition de consommateur et la faillite, pour se sortir de cette impasse et prendre un nouveau départ financier. »

À propos de MNP Ltée

MNP Ltée, division du cabinet comptable national MNP S.E.N.C.R.L., s.r.l., est le plus important groupe de professionnels en insolvabilité au Canada. Depuis plus de 50 ans, son équipe chevronnée de conseillers et de syndics autorisés en insolvabilité travaille avec les particuliers pour les aider à surmonter leurs difficultés financières et à reprendre leurs finances en main. Comptant plus de 240 bureaux au pays, MNP aide chaque année des milliers de Canadiens qui éprouvent de graves problèmes d’endettement. Visitez notre site Web au MNPdettes.ca pour communiquer avec un syndic autorisé en insolvabilité ou utiliser gratuitement nos outils d’autoévaluation de l’endettement. Abonnez-vous à notre capsule L’info dettes en trois minutes pour obtenir régulièrement des conseils pratiques sur la gestion des dettes et les finances personnelles.

À propos de l’Indice des dettes à la consommation de MNP

L’Indice des dettes à la consommation de MNP permet de prendre le pouls des Canadiens à l’égard de leur endettement et de mesurer leur capacité à payer leurs factures et à faire face aux imprévus et aux hausses de taux d’intérêt sans risquer l’insolvabilité. Réalisé par Ipsos et mis à jour chaque trimestre, cet indice est l’un des baromètres les plus fiables de la situation financière des Canadiens.

Maintenant à sa 21e édition, l’Indice a connu une hausse de trois points depuis le dernier trimestre pour ressortir à 90 points, un niveau bien plus bas qu’à sa création il y a cinq ans. Consultez MNPdettes.ca pour en savoir plus.

Les résultats du sondage ont été compilés par Ipsos, pour le compte de MNP Ltée, entre le 6 et le 9 juin 2022. Dans le cadre de ce sondage, un échantillon de 2 000 Canadiens d’au moins 18 ans ont été interrogés. Une pondération visant à équilibrer les données démographiques a ensuite été réalisée pour s’assurer que la composition de l’échantillon reflète celle de la population adulte selon les données du recensement et pour fournir des résultats représentatifs de l’ensemble de la population. La précision des sondages en ligne d’Ipsos est mesurée au moyen d’un intervalle de crédibilité. Dans le cas présent, les résultats se situent à plus ou moins 2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20, de ceux qui auraient été obtenus si tous les adultes canadiens avaient pris part au sondage. L’intervalle de crédibilité sera plus large parmi les sous-ensembles de la population. Tous les questionnaires et sondages peuvent être affectés par d’autres types d’erreurs, notamment l’erreur de couverture et l’erreur de mesure.

Un sommaire de certaines données nationales vous sera fourni sur demande.

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